FOEBE - Fostering Entrepreneurship for the Bioeconomy

Le secteur de la bioéconomie est une priorité pour l’Union Européenne. Cette approche systémique, englobant différents secteurs économiques, basée sur la circularité et les principes de développement durable, requiert un changement de paradigme tant dans les parcours de formation que dans les pratiques pédagogiques si l’on souhaite équiper les jeunes professionnels avec des compétences entrepreneuriales appropriées. En effet, des solutions innovantes, durables et économiquement viables doivent être trouvées afin de pouvoir déployer pleinement la bioéconomie.

Actuellement, les programmes de formation en entrepreneuriat ne correspondent pas aux besoins du secteur, ce qui freine son potentiel de développement. De plus, il n’existe pas d’approche européenne harmonisée sur ce sujet, bien que la bioéconomie soit affichée comme un secteur clé. Pourtant, développer des contenus de formation innovants au niveau européen permettrait aux étudiants, futurs entrepreneurs, d’acquérir une vision globale sur toutes les dimensions de la bioéconomie.

Le projet FOEBE a donc pour but de remplir cette mission et de devenir un acteur du changement de la formation dans le secteur de la bioéconomie. Sept établissements d’enseignement supérieur (voir liste ci-dessous), membres de l’Alliance EBU (European Bioeconomy University), ont décidé de mettre en commun leurs forces pour proposer la meilleure offre de formation possible aux étudiants. Ce partenariat se base sur leurs expertises, leurs ressources et leur savoir-faire mais aussi sur ceux de leurs partenaires industriels afin d’offrir des modules supplémentaires pertinents aux futurs entrepreneurs du secteur.

AgroParisTech

L’approche générale du projet se concentre autour d’un format d’apprentissage mixte (″blended learning″), qui combine e-learning et sessions en face-à-face, avec une emphase sur les pratiques pédagogiques innovantes. FOEBE permettra donc aux étudiants en master et en doctorat de sélectionner des modules et des cours leur permettant d’enrichir leurs parcours.

Les activités et résultats attendus du projet sont multiples :

• Enquête auprès des acteurs de la bioéconomie afin de définir précisément les qualifications et profils de compétences attendus ;
• Partage de pratiques innovantes (hackathons, compétitions, éducation non-formelle, apprentissage contextuel) ;
• Création d’une plateforme numérique (cours et matériel de formation) ;
• Elaboration d’un guide sur les formations innovantes afin d’encourager l’entrepreneuriat via la formation ;
• Nouvelles ressources pédagogiques, des cours supplémentaires et des pratiques innovantes de formation, au cœur du projet, seront créés, diffusés et partagés ;
• Création d’un rapport public faisant état de recommandations sur la façon d’apporter aux étudiants en bioéconomie le panel de compétences appropriées, de les mettre en position d’innovateurs et d’amener leurs idées sur le marché.

Avec son approche souple et optimale de la formation entrepreneuriale en bioéconomie, FOEBE renforcera le potentiel des étudiants pour innover et encourager le transfert de leurs idées jusqu’à leur concrétisation et leur insertion sur le marché.

Le programme repose sur des modalités d’apprentissage mixtes, synchrones et asynchrones, en distanciel et en présentiel. Pour environ trois heures hebdomadaires de charge de travail personnelle, le cursus FOEBE s’intègre dans les emplois du temps étudiants et propose un parcours composé de huit modules, en anglais :

• Introduction à la bioéconomie ;
• Entrepreneuriat durable accéléré ;
• Design créatif, génération d’idées ;
• Propriété intellectuelle ;
• Business management et finance d’entreprise ;
• Leadership et exécution ;
• Marketing ;
• Digitalisation en bioéconomie.

Ces huit modules sont suivis d’une semaine de présentiel obligatoire au mois de juin, défrayée par Erasmus+, lors de laquelle les 35 étudiants développent des projets entrepreneuriaux en petits groupes, afin de mettre en pratique les concepts appris lors des cours en ligne et des travaux de groupe.

A l’issue de la formation, les étudiants déclarent une amélioration de leurs connaissances et compétences entrepreneuriales.